Une visite étrange

Ce jour là, l'hovercraft avait du mal à démarrer. Je savais qu'il était vieux et trop usé par les eaux pour fonctionner correctement, seulement je n'avais aucune envie d'en changer. Il ne fallait juste pas tomber sur la police Hillyenne car mon véhicule n'était plus aux normes de sécurité.
Iris m'avait envoyé en mission dans le quartier nord ce jour-là car une source leur avait fait part d'une activité Alpha récente dans les rues alentours au bar d'Amsha. Le trajet jusqu'au nord d'Hillys fut difficile, la mer étant très agitée, mais je parvins à bon port sans trop de dégâts.

J'avais toujours soutenu les Hollonéens et m'étais toujours battu pour leurs droits, mais je ne me rendais pas véritablement souvent dans leurs quartiers. Pourtant je commençais à connaitre un peu l'endroit, et peu à peu les gens du Nord avaient changé d'attitude envers moi. Certains commençaient à savoir que je ne leur voulais rien de mal. C'est ainsi que je traversai les rues mal famées sans véritable problème et que j'arrivai au bar d'Amsha. Comme je l'attendais, les conversations se turent et des murmures commençaient à se faire entendre. Quelques Hollonéens tournèrent la tête vers moi et commencèrent à mimer des menaces de mort en me fixant droit dans les yeux. Amsha, le patron du bar, arriva alors et les calma : "Laissez, il ne vous veut pas de mal. Il partage nos idées et revendications et se bat pour nous. La moindre des choses est de l'accepter."
Les murmures cessèrent alors et je pus discuter avec Amsha. Il avait toujours été froid avec moi et je ne l'avais jamais vu sourire, mais je savais qu'il me respectait.
"Je suis ici en reportage et quelques collègues doivent arriver bientôt, commençai-je, je ne peux pas te dire pour qui je travaille pour l'instant mais il faut que je te pose une ou deux questions."
Il me fixa d'un air menaçant et me répondit : "Je ne sais rien sur les sections Alpha."
Véritablement étonné, je préférai ne pas en dire plus. Je le remerciai donc et commandai un cocktail.

Comment a-t-il pu deviner ce que j'allais lui demander ? Que sait-il d'autre ?

Je commençai par ailleurs à me sentir un peu seul au milieu du danger et j'espérai qu'au moins un de mes collègues d'Iris arrive bientôt.

L'Hollonéen que je suivait, celui qui pensait avoir un plan pour notre peuple, ne m'avait pas remarquer, et alors que je m'approchai de lui pour lui parler, il monta dans une embarquation et se dirigea en direction du sud, vers les quartiers Hylliens. Si je voulait le rejoindre, un embarquation était nécessaire. Mais je comptait essayer de recueillir des informations sut cet personne, ainsi que sur l'homme encapuchonné qui m'a donné le point de Rendez-vous.

J'entrepit donc de retourner au bar, sans doute y état-il encore cette homme, mais en arrivant au bar, j'avais beau chercher, il n'y était plus, il devait s'être douter de ce qui arriverais. Je conclus donc que trouver un hovercraft, ou quoique ce soit d'autres qui puisse flotter avec moi dedans, devenait prioritaire. Amsha saurais surement me renseigner. Mais en avançant vers lui, une phrase me coupa dans mon élan, je l'avait entendu assez faiblement, mais suffisament pour bien comprendre sans douter:
"La perle est l'esclave des courants, ces temps-ci..."

Ce n'était pas la première fois que j'entendait ça ici, D'autres fois déjà, des Hylliens venant du sud se réunnissaient au bar, et presqu'a chaque fois, au moins un d'eux parle de perle dans le courant... Mais d'habitude il y avait un histoire avec une coquille avec, je ne me souvenait plus trop quoi précisément. Je me suis donc tourner vers la table d'où venait la phrase.

Deux Hylliens, c'est bien ce que je pensai, cette éxpression semblerait être un code pour ne pas parler a n'importe qui dans le bar...

Si je voulait vérifier cette hypothèse, il me fallait aller parler de la coquille, car si je ne me trompai pas, ce qui etait rare, alors j'aurais a la fois, un sujet confidentiel typique du sud a revendre, et probablement le loisir de passer chez eux sans m’endetter, et ça, c'était vraiment un coup de maitre. Je pourrais retrouver cet Hollonéens, ça ne passait pas innaperçu... En effet, c'était facile a voir un Hollonéens, et des hylliens, meme si je connaissai leurs mot de passe, les gens comme eux, qui nous forcent a vivre dans les pires conditions, ne se prêterai pas a un voyage avec des Hollonéens. Par chance, ma faible carrure comparé a celle des Hollonéens, bien que robuste tout de même pour un Hylliens, pourrait me permettre de passer assez inaperçu tant que l'on voie pas mon visage. Par chance, un capuchon traînais sur une table, je m'en vêtis et me dirigea vers les deux Hylliens:

"Mais fort heureusement, la perle a sa coquille"

Bien que je sus que ce n'était pas là l'expression exacte, je tendait une perche pour les pousser dans le panneaux, et de mon point de vue, une naïveté tel que celle des Hylliens ne pouvait que m'aider dans ce plan. Ils ne voyaient pas mon visage, ma carrure pouvait les tromper, et je comptait bien avoir touché le bon mot de passe, avec tout ses atouts en mains, je serai bientot au quartier sud

Il ne me reste plus qu'a attendre de voir l'effet de la naïvetée et demander un retour en ville

Quand a l'homme au capuchon m'ayant donner les infos, je ne pensai pas possible de le revoir de moi même, il me retrouverais quand il en auras besoin.


[HRP]:Ce rp reprend la suite direct de mon RP de résentation pour ceux qui n'aurais pas suivi ^^

Tandis que j’attendais une réponse pouvant m'aider a rejoindre le quartier sud, sa réponse me trancha les idées, quelque chose que je n'avait pas prévue... du moins, pas entièrement. Je m'attendait a ce qu'elle doute, mais pas au point de me fixer dans les yeux en me lançant un petit:
"Alors?"
Surtout sur un ton presque aussi neutre. Aurait-elle devinée que je n'était pas un hyllien? Ou jouait-elle habilement a un petit jeu qui pourrait durer longtemps? Quoiqu'il en soit, il me fallait un histoire pour bluffer, et expliquer également mon capuchon, cet anonymat que je gardait. Perdu dans mes pensées, je mis du temps a voir sur son visage quelques signes de questionnement:Regard fixe vers mes yeux, froncement léger de sourcils... Elle jouait donc avec les mots ne pouvant la mettre dans l'embarras. Un question de moins, et un problème de plus, si elle savait peser ses mots, la tâches serait plus ardue. Cela me convenait, et c'est en essayant de la mettre en confiance que je m’assis a leurs tables. Je la fixait dans les yeux a mon tour en lui répondant, sur un ton des plus surpris que je le pus:

Alors? Alors quoi? N'êtes vous pas ceux que l'on a envoyer pour me récupérer? Ça va bientot faire une semaine que j'ai envoyer une demande d'aide, une semaine que je suis bloqué dans ce trou a rats avec comme seule compagnie, des Hollonéens nous détestant, des pillards, et des voleurs! Si vous n'êtes pas venu m'aider, que faites vous donc ici? C'est dangereux parfois! Je serais vous, je retournerait vite a mon véhicule avant que celui-ci ne disparaisse comme le mien, et puisque vous êtes sur le même trajet que moi, remmenez moi hors d'ici si possible, n'importe où ailleurs est mieux qu'avec tant de brutes.

Calmant mon ton sur la fin, je ne pus m’empêcher de constater qu'un tel discours improvisé m'épatait moi-même. Dire que je pensait être en manque de plan, j’espérais juste ne pas être poussé a nouveau a dire du mal de mon peuple. Maintenant, une porte de sortir se ferait surement apercevoir, il ne fallait juste pas la rater.

Peu de temps après fait mon discours et peu avant que la jeune femme ne me réponde, je commençais à douter de la plausibilité qu'ils fonctionne

Franchement, quelle idée de demandé de l'aide à une Hyllienne? J'aurais surement dû attendre patiemment le retour de cet Hollonéen... non, si il y avait un espoir, même infime pour que j'aide mon peuple, pas le temps d'attendre, j'aurais dû voler un hovercraft alors? Quoique je n'aurais pas été très utile aux miens si je malheur m'arrivait a cause de cela...

Au fond de moi, je savais qu'il y avait nombre d'autres solution pour partir d'ici, mais l'empressement m'aveuglait, je n'avais même pas pris le temps d'observer toutes mes opportunités aux bar, et je commençais a croire que c'était une grosse erreur... A ce moment précis, où j'allais pour pousser un profond soupir, l'Hyllienne me répondit:

- Personne n'a envoyé de demande d'aide.

Le peu d'espoir qu'il me restait vola en éclat, j'eu du mal a me retenir de tiquer de l’œil, il fallait que cette discussion se termine au plus vite! Je m’apprêtais a me lever pour partir, quand elle enchaîna:

- Et je ne crois pas que les Hollonéens soient un véritable danger pour toi, si ?

Le début de mouvement que j'avais entreprit, bien qu'infime, fût stopper net. Je ne pus me retenir de la dévisagée longuement, percevant alors un infime froncement de sourcils de sa part, mais n'arrivant point a en déduire le sens, trop préoccupé par cette dernière phrase...Mon regard se pencha lentement vers le centre de la table, mes sourcils se froncèrent indiscrètement. Qu'est-ce que c'était? Avait-elle remarqué que j'étais un Hollonéen et essaierais-t-elle de me prendre par les sentiments pour me le faire avouer? Où alors existait-il une Hyllienne, voir peut-être d'autres Hylliens, qui ne nous prenait pas pour des monstres, et ne nous regardait pas de haut? Au début, cette seconde hypothèse me paru simplement impossible, mais en relevant les yeux, je pus lire sur son visage que mon identité n'était pas découverte. Tellement absorbé par mes pensées, je mis du temps a comprendre ce qu'elle avait dit ensuite, mais lorsque je la compris, je savais que j'était en mauvaise posture dans cette discussion:

- Mais racontes-moi donc comment tu es arrivé ici...

Je pris alors une profonde inspiration, mais que devrais-je répondre? Une histoire improvisé comme tout a l'heure n'aurait pas d'autres effet que la faire douter plus qu'elle n'as l'air de le faire actuellement, et je ne pense pas qu'en lui racontant que je suis arrivé en suivant un groupe de réfugié après la destruction de ma planète natale est un meilleure effet. Il ne me restait alors qu'une seule chose a faire... Je poussais un long soupir, et, sans un mot, ni un regard supplémentaire, je me leva de la table et partis, lentement, je me dirigeais alors vers la sortie du bar, enlevant le capuchon et le reposant sur la table ou je l'avais pris, peu importe que l'Hyllienne sache ou non que je sois un Hollonéen, elle l'aurait surement sus tôt ou tard de toute façon, et il n'y avait que trop peu d’espoir pour qu'un Hyllien aide un Hollonéen a créer une révolte contre eux. A présent, il me fallait un véritable point de départ, a partir duquel je prendrais plus de temps pour analysé les situation, et réussir a partir au quartier piéton sans encombre. Je pris donc la direction du lieux ou cette Hollonéen, l'organisateur de tout cela, était partit, et je réfléchirais dans le calme a une solution simple et sans trop de risque pour le rejoindre, et me joindre a lui!

(Vraiment désolé pour l'absence ! Je suis là maintenant )

J'avais suivi la discussion du début à la fin mais je n'ai pas osé m'interposer. J'avais deviné que c'était un Hollonéen, déjà parce que ordinairement les hylliens ne portent jamais de capuche, et surtout à cause des deux petites, infimes pointes sur cette même capuche : il n'y a pas beaucoup d'hylliens qui ont de grandes oreilles. À part les felix sapiens, mais il n'aurait eu pas cette grande carrure imposante.
De plus, il était vraiment étrange. Il connaissait apparemment notre mot de passe, mais n'avait pas l'air de savoir qui nous étions. D'habitude c'est plutôt l'inverse.

Avec toute cette aventure, ma collègue et moi n'avons pas eu le temps de discuter de la situation. J'entamai donc la discussion :

Bon, ce type était étrange, je te l'accorde. Tu as bien fait de le tester un peu brusquement, ça l'a tout de suite calmé ! Ceci étant dit, le fait qu'il connaisse notre mot de passe sans savoir qui nous sommes est assez bizarre. Mais passons, nous sommes ici pour repérer des activités Alpha. Apparemment ils auraient établi un mini QG dans une usine désaffectée, mais on ne sait pas encore ce qu'ils y fabriquent.
Nino m'a dit qu'il y avait plusieurs points d'accès à l'usine. On pourrait y accéder en grimpant sur les toits au nord et facilement sauter par dessus la barrière, ou alors par une ruelle située dans un quartier chaud, c'est le chemin le plus risqué mais le plus direct. Ah, et, l'usine est collée au bar où nous sommes et à ce qu'il m'a dit, le bar et l'usine partagent les mêmes systèmes d'aérations et peut être les mêmes conduits... On pourrait peut être tenter quelque chose ici aussi. Qu'en penses tu ?

J'avais l'air de très bien savoir mon sujet et c'était la meilleure carapace pour ne pas montrer à Elena que j'avais peur. Je ne voulais pas qu'elle le sache, elle n'avait pas l'air d'être terrorisée et je ne voulais pas admettre que j'avais plus peur qu'une fillette de 20 ans. Aussi sympathique soit-elle.